Ecrit dans le ciel - The High and the Mighty - 1954

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L'image est présentée uniquement un format 16/9 du au format original du film en panoramique 2:55. Bien que compatible 4/3, il est préférable de laissé le format 16/9 qui procure toute la force du scope. Le transfère anamorphosé rend bien proportion sans déformer les corps.


Un soin particulier a été apporté au niveau du contraste et de la balance calorimétrique qui cherche au mieux à coller à la qualité du celluloïd original. Il subsiste néanmoins un certain grain qui lors des séquences de nuits à tendance à se voir trop. Mais dans l'ensemble c'est un très bon travail de restauration vu l'age du film.





Critique Son

On a droit à du Dolby Digital 5.1 anglais, français, espagnol. Très dynamique et puissante elle ne dessert jamais le film grâce à un dosage du niveau sonore très juste. Toujours Raymond Loyer qui excelle dans le doublage de Wayne. L'univers aérien est retranscrit à merveille par la spatialité qu'offre le 5.1 Dolby Digital. Les musiques qui accompagnent le film sont des grands classiques très typées mais au combien chaleureuses et enjoués propres au style comédie/aventure du film.

L'une des plus belle surprise de cette collection des films de Batjac est de proposer une édition du film en deux DVD exploitant à merveille l'utilité du complément à sa juste valeur. Une telle autorité du complément est loin d'être négligeable soulignant toute l'envergure du film.

DISQUE 1

Introduction par Leonard Maltin (4'01)
Maltin tout comme les autres films de la même collection introduit l'édition double DVD dans un décors en rapport avec le thème du film : l'aéroport d'Honolulu. Il revient rapidement sur le contexte de la sortie du film ainsi que son succès commercial mérité.


Commentaire audio avec Leonard Maltin, Wiliam Wellman jr. Karen Sharpe, Pedro Gonzales-Gonzales, et Vincent Longo.
L'ensemble du film est principalement commenté par Maltin et le fils du réalisateur. Ce dernier complète à merveille la parole analytique de Maltin par de précieuses indications techniques. Le volubile Maltin invite aussi à tour de rôle à converser avec ses interlocuteurs de manière pertinente. On a ainsi le plaisir d'entendre le défunt Pedro Gonzales-Gonzales mort en 2006. Il campait le rôle du marin de liaison radio avec l'avion en détresse durant son brève passage à l'écran. Pour éviter le coté chaotique vu le nombre d'intervenant, Maltin a eu la très bonne idée d'intervenir en duo avec chacun des interlocuteurs de manière séparée. Une intention qui tombe sous le bon sens vu la richesse que cela apporte à la compréhension de ce qui est dit en compartimentant de pareil manière. Un exemple à suivre pour nombres de commentaires qui ne font aucun effort en réunissant dans une même pièce tout les intervenants sans aucunes directives. En résulte souvent un chaos inintéressant. Maltin est un vrai chef d'orchestre qui distille ça et là avec subtilité son regard de grand critique sur le cinéma de Wayne.

Previews (1'27)
Les divers films qui vont voir le jour dans la collection John Wayne. Voici quelques annoncés : Track of the Cat de William A. Wellman (1954), Man in the Vault de Andrew V. McLaglen (1956), Plunder of the Sun de John Farrow (1953), Ring of fear de James Edward Grant (1954), Seven men from Now de Budd Boetticher (1956)



DISQUE 2

Introduction par Leonard Maltin (1'55)
Maltin revient sur l'importance des suppléments que comprend le second disque. Le making of d'Ecrit dans le ciel en 7 parties :


1 – l'histoire de Batjac première partie (1951-1963) (15'15)
Incroyable témoignage sur la compagnie de production fondée par le DUKE himself avec son acolyte Robert Fellows en 1952 car Wayne croyait qu'allait décliner son importance entant qu'acteur. Tour à tour un incroyable collectif de producteurs et réalisateurs prennent la parole parmi Andrew Andrew V. McLaglen (réalisateur), Michael Wayne (producteur), J. Fenady (écrivain, producteur), Gretchen Wayne (productrice), Mike Moder (producteur), Frankie Avalon (acteur, chanteur). Ils portent une profonde admiration pour Wayne et sa Wayne-Fellows devenu en 1954 la Batjac. Un des rares acteurs à avoir réussi le pari d'avoir la double casquette d'acteur et de producteur pour l'époque.

2 – L'histoire du Casting (9'29)
Très intéressant document qui brasse plusieurs témoignages qui se complète sur le déroulement du choix des acteurs pour le film. Le document datant de 1994, nous avons le plaisir de voir une pour une des dernières fois à l'écran, les défunts acteurs Pedro Gonzales-Gonzales, et Robert Stark. Emouvant.

3 – Sur le réalisateur William A Wellman (9'45)
Petit documentaire orchestré par un autre célèbre historien américain du cinéma classique, Kevin Brownlow. Il converse avec le fils de William A. Wellman en évoquant le grande époque ou son père colaborait avec le DUKE, en réalisant pour la Batjac 6 films.


4 – La music et le monde de Dimitri Tiomkin (18'45)
Dimitri Tiomkin (1894 – 1979) contribua en partie au succes du film. Les producteurs comprenant l'importance qu'avait la composition musicale pour la promotion des films. Si bien que Tiomkin, déjà fort du succes Oscarisé de la mélodie de High Noon, réalisé en 1952, réleva le défit en composant un autre theme à nouveau Oscarisé pour Ecrit dans le ciel devenu un grand standard.


5 – Ernest K. Gann – Aventurier, auteur et artiste (18'45)
Superbe documentaire qui s'affranchi des barrière du cinéma pour évoquer Ernest K Gann (1903 – 1996) auteur du roman duquel est inspiré le film. En près d'une vingtaine de minutes un singulier portait de cet homme qu'était Ernest K. Gann sorte de glope troper à la fois, aventurier, artiste et écrivain. commenté entre autre par sa femme Dorothy Gann, ainsi que Michael Drury et les réalisateurs Andrew V. McLaglen et Laszlo Pal, et le pilote Roy Franklin. Ce complément est aussi sur le DVD Island in the Sky

6 – Restauration d'un classique (4'29)
Documentaire incroyable pour tout les curieux qui veulent en savoir plus sur la restauration des anciens films. Trop court, et donc trop sommaire, cette mise en bouche à au moins le mérite de faire intervenir dans un premier temps des dirigeant de l'institue de conservation comme le présidant de la Cinétech, puis dans un second temps la parole est donnée au spécialise de l'image puis du son.

7 – Une place dans l'histoire du film (8'04)
Maltin est a nouveau au commande de ce court document qui revient sur le casting du film en appuyant le coté glamour galerie de star réuni dans un même film. Puis dans un second temps il évoque les dificulté rencontré par le format scope du film pour les prise de vu, que william A. Willem déléga à William H. Clothier décédé l'an dernier.

Flying in the Fifties (23'40)
De nombreux témoignages de personnes ayant volé pour United Airlines et la TWA pendant les années cinquante et qui reviennent sur les spécificités d'un équipage d'un avion de ligne ainsi que sur les éventuels problèmes liés aux imprévus comme la rencontre de l'avion avec un orage ou encore un atterrissage forcé.


Pour conclure, on à droit en digestif 3 bandes annonces – Theatrical, Batjac, Television - ainsi que des images de la première du film (0mn49) et une riche galerie de photos.

Ecrit dans le ciel fait partie de ces rares films catastrophes a ne pas trop monter en sauce l'aspect spectaculaire au détriment de la personnalité des différents rôles à l'écran. Au contraire, les personnages sont très bien mise en avant et même si avec le recule de nos jours certains caractère peuvent faire sourire, il n'en demeure pas moins fort intéressant. On peut même le qualifié de pré-film catastrophe, genre qui fleurit à outrance par la suite à la fin des années soixantaine, et surtout durant les années soixante-dix.



Le film se présente comme un huit clos aérien s'attardant sur la vie de 17 de ses passagers et ses 5 membres d'équipages. Embarqués à Honolulu, le vol à destination de San Francisco voit son itinéraire perturbé par une grave avarie : un de ses moteur prend feu. Comble de malchance, l'avion se fait surprendre en même temps par une violente tempête. La première demi heure du film est uniquement consacrée à l'embarquement des passages avant le vole. Ce qui permet à Wellman de développer à merveille l'ensemble de ses personnages faisant évidemment la part belle à Wayne le co-pilote de l'avion. Année cinquante oblige, la plupart d'entre eux, incarne des figures et valeurs très policées mais qui n'entache en rien à crédit du film, lui procurant un certain cachet. Par la suite se servant habilement du flach back Wellman évoque le passé de chacun, permettant de brisé la mise en scène statique obligée lorsque tout le monde est assit dans son siège sans pouvoir trop bouger. Bien entendu le passé de Wyane en fait une figure incroyable, campant un vétéran ayant à de nombreuse fois survécu de justesse à des craches en avion. Il se révèle être l'homme de la situation faisant preuve de sang froid et de clairvoyance.

Sans trop en faire, le DUKE, acteur et producteur du film, reste néanmoins exister les autres acteurs à l'écran sans les étouffés. Ce qui rajoute à la richesse du film. Au final Ecrit dans le ciel reste une œuvre forte, renforcé par un format cinémascope qui amplifie la dimension spectaculaire des prises de vue aérienne. Un film rare, à revoir, de part la qualité des nombreux suppléments qui l'accompagnent et de par l'incroyable galerie d'acteurs qui le compose.