John Wayne, un homme, une légende
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John Wayne, un homme, une légende


 
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 Alamo - The Alamo - 1960

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MessageSujet: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeVen 14 Sep - 8:34

THE ALAMO



The Alamo
The Alamo - The Green Leaves Of Summer - Original Soundtrack




Bande d'annonce The Alamo






ITW de John Wayne sur le tournage d'Alamo.

John Wayne talks about The Alamo




THE ALAMO-FINAL BATTLE PART 1



THE ALAMO-FINAL BATTLE AND ENDING SCENE PART 2



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MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeVen 14 Sep - 22:54

Alamo (film, 1960)


Titre originalRéalisationActeurs principauxScénarioDirection artistiqueDécorsCostumesPhotographieMontageMusiqueProductionSociété(s) de productionSociété(s) de distributionPays d’origineLangue(s) originale(s)FormatGenreDuréeSortiePrincipale(s) récompense(s)
Alamo
Alamo - The Alamo - 1960 300px-Alamo_TX
Le Fort Alamo

The Alamo
John Wayne
John Wayne
Richard Widmark
Laurence Harvey
Frankie Avalon
Patrick Wayne
James Edward Grant
Alfred Ybarra
Alfred Ybarra
Victor A. Gangelin
Frank C. Beetson
Ann Peck
William H. Clothier
Stuart Wilmore
Dimitri Tiomkin
John Wayne
The Alamo Company
Batjac Productions
United Artists
Alamo - The Alamo - 1960 20px-Flag_of_the_United_States.svg États-Unis
anglais
espagnol
Couleur (Technicolor)
70 mm
2.20:1 Todd-AO
Stéréo 6 pistes
Western
167 minutes
1960
Alamo - The Alamo - 1960 20px-Flag_of_the_United_States.svg Oscar 1961 meilleur mixage son à Fred Hynes et Gordon Sawyer
Alamo - The Alamo - 1960 20px-Flag_of_the_United_States.svg Golden Globe 1961 meilleure musique de film à Dimitri Tiomkin
Alamo (The Alamo) est un western américain réalisé par John Wayne, sorti en 1960.

Sommaire

[masquer]


//


Synopsis [modifier]


Une poignée de 185[1] civils américains insoumis au Mexique, parmi lesquels les légendaires Davy Crockett et Jim Bowie, se sacrifie pour retenir les 7000[2] hommes des troupes régulières mexicaines en attendant l'arrivée de l'armée texane.
Fiche technique [modifier]



Distribution [modifier]



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MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeMer 14 Nov - 13:52

Photos du film :

Alamo - The Alamo - 1960 57412-john-wayne



Alamo - The Alamo - 1960 57413-john-wayne


Alamo - The Alamo - 1960 57414-richard-widmark-et-john-wayne


Alamo - The Alamo - 1960 57415-richard-widmark-et-john-wayne


Alamo - The Alamo - 1960 57416-john-wayne


Alamo - The Alamo - 1960 57417-john-wayne


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MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeMer 14 Nov - 14:07

Alamo

The Alamo

Alamo - The Alamo - 1960 Affiche_Alamo_1960_1


1960 - Etats-unis - Western/Action/Aventures - 2h47

Réalisation : John Wayne
avec : John Wayne (Colonel Davy Crockett), Richard Widmark (Jim Bowie), Laurence Harvey (Colonel William Travis), Frankie Avalon (Smitty), Patrick Wayne (Capitaine James Butler Bonham)

Sortie France: 08 Fevrier 1961
Sortie USA: 24 Octobre 1960




• L'histoire de "Alamo"

En 1836 au Texas, alors Province du Mexique, dans une vieille mission transformée en fort, 185 texans, menés entre autres par le légendaire Davy Crockett, vont résister pendant 13 jours au général mexicain Santa Anna et à ses milliers d'hommes, pendant que s'organise l'armée de l'indépendance texane.

• En savoir plus sur "Alamo"


  • Première réalisation de John Wayne qui devient un classique du cinéma, mais a été pourtant très critiquée à sa sortie, et mentionnée comme étant une bonne série B.

  • Alamo est un projet de film qui tenait à coeur à John Wayne depuis une quinzaine d'années.

  • Le budget a subit un dépassement de 5 millions de dollars.

    Remonté en 1992 pour une durée de 3h22.
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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeMer 14 Nov - 14:18

    Ce que dit l'histoire
    Source Wikipédia.
    Siège de Fort-Alamo
    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
    Alamo - The Alamo - 1960 1040n

    Le siège de Fort-Alamo (février à mars 1836) est l'événement majeur de la guerre d'indépendance de la République du Texas et un symbole de la résistance désespérée, ainsi qu'un grand moment dans l'expansion des États-Unis au 19ème siècle.
    Sujet de plusieurs films plus ou moins près de la réalité historique, le siège de Fort Alamo est un événement historique majeur au Texas. En 1836, à peine 200 volontaires dont le légendaire David Crockett se retranchèrent dans le fort et décidèrent de résister jusqu'à la mort à l'Armée Mexicaine commandée par le général Santa Anna et forte de plusieurs milliers d'hommes. Le siège, qui dura 13 jours jusqu'à l'assaut du 6 mars, a retardé et affaibli considérablement l'armée mexicaine (environ 600 soldats mexicains tués et blessés) qui perdit le Texas quelques semaines plus tard...
    Alamo - The Alamo - 1960 200px-AlamoplanF0385
    Plan d'Alamo par José Juan Sánchez-Navarro, 1836.
    Le contexte

    Alamo - The Alamo - 1960 300px-Alamo_texas
    Le fort Alamo

    Déjà au temps de la colonie espagnole les États-Unis cherchaient à annexer le Texas par la voie du peuplement par des citoyens américains. L'indépendance du Mexique date de 1821. Après un essai d'Empire la République est proclamée en 1823. Au temps des événements du Texas le Mexique est alors sous les présidences de Miguel Barragan (du 28 janvier 1835 au 1er mars 1836) et de José Justo Corro (du 2 mars 1836 au 18 avril 1837). En 1836 le Texas est une province mexicaine où depuis plusieurs années, un grand nombre de colons provenant des États-unis s'étaient établis (ils formaient 85% de la population). Ces colons la plupart du temps ignoraient les us et coutumes du pays, ayant peu de respect pour ses lois et institutions (notamment l'interdiction de posséder des esclaves) et voulant vivre comme bon leur semblait. Sentant l'unité du pays menacée, le gouvernement mexicain décida d'abroger toutes les mesures favorables qui leurs étaient accordées, ce qui mit le feu aux poudres. Des escarmouches éclatèrent obligeant l'armée mexicaine à abandonner certaines places stratégiques. Santa Anna (Antonio de Padua Maria Severino Lopez de Santa Anna) fut chargé de rétablir l'ordre et de préserver l'intégrité nationale, avec une armée 6000 hommes pour la plupart recrutés de force (leva) et peu experimentés, mal équipée et surtout pourvue d'un armement désuet. Du côté des insurgés au Texas un homme important, le Général Sam Houston, charge un certain James Bowie (inventeur du célèbre Bowie-knife et esclavagiste notoire) de détruire le Fort Alamo. L'objectif est de préparer une armée plus au Nord. Arrivés sur place, Bowie et une centaine de volontaires prennent leur temps pensant l'armée mexicaine encore loin. À cette centaine d'hommes s'ajoute une trentaine de soldats sous les ordres du jeune William Travis, lieutenant-colonel de la jeune armée Texane en formation. Ces deux hommes qui vont écrire avec héroïsme l'une des plus grandes pages de l'histoire de leur pays, sont rejoints par le (déjà) légendaire Davy Crockett (citoyen des États-Unis) à la recherche d'un nouveau départ après sa défaite aux élections au Congrès.

    Le siège

    Alamo - The Alamo - 1960 200px-William_travis
    William Travis



    L'armée Mexicaine arriva bien plus tôt que prévu et, surpris, les insurgés se retranchèrent à la hâte dans le fort. Le Général Santa Anna proposa une reddition sans conditions (offre généreuse la plupart des défenseurs du fort étaient étrangers au Mexique) faute de quoi la garnison serait passée par les armes. Travis répondit non sans panache par un coup de canon. C'est alors que le Drapeau Rouge fut hissé du haut du clocher de l'église de la ville. Tous les défenseurs d'Alamo comprirent alors qu'aucun d'entre eux ne serait épargné lors de l'assaut, qui s'annonçait imminent. Le Colonel Travis envoya des missives dans tout le pays (comprendre: aux Etats-Unis ce qui pour les mexicains constituait une trahison) demandant des renforts. Il prévint qu'il préfèrerait la mort à la capitulation dans sa célèbre lettre au gouvernement de la révolution. Le siège fut marqué par d'intenses pilonnages au canon et par un assaut manqué de deux heures qui mobilisa plus de 500 soldats mexicains. Santa Anna décida alors de jeter une bonne partie de ses forces dans la bataille et d'attaquer par les quatre côtés du Fort. Quant aux défenseurs, ils n'obtinrent presque aucun renfort, si ce n'est une trentaine d'hommes portant à 189 le nombre des assiégés.
    La situation était totalement désespérée pour les insurgés. Un moment important, d'une extraordinaire intensité allait avoir lieu. C'était le moment du choix. Tous les défenseurs choisirent de rester et de se battre. Selon la légende, Travis rassembla ses hommes et traça un trait sur le sable, invitant tous ceux qui le désiraient à rester à ses côtés pour combattre jusqu'à la mort et se sacrifier pour la toute jeune république du Texas dissidente du Mexique. Tous les défenseurs franchirent la ligne scellant ainsi leur destin vers une mort certaine mais héroïque. Il existe une légende indiquant qu'une seule personne refusa, préférant tenter sa chance en fuyant durant le nuit. Ce serait un soldat d'origine française (un certain Louis Rose) qui aurait connu les guerres napoléoniennes.

    L'assaut final

    Alamo - The Alamo - 1960 180px-Davy_Crockett
    Davy Crockett

    Vers 5 heures du matin, l'armée mexicaine, en position, attaqua Alamo avec plusieurs milliers de soldats. Si l'assaut ne dura qu'un peu plus d'une heure, il fut d'une violence extrême. Dans un premier temps, les insurgés, appuyés par leur artillerie, causèrent de terribles pertes aux Mexicains. Des bataillons entiers furent décimés et un Général fut même blessé au combat. Puisant dans ses réserves, Santa Anna arriva à ouvrir une brèche dans le fort et la bataille se poursuivit à l'intérieur par un effroyable corps à corps. Travis fut tué au tout début de l'assaut d'une balle dans la tête alors qu'il tirait du haut d'un mur. Bowie, tombé gravement malade pendant le siège, perdit la vie dans son lit (on dit aussi qu'il se cacha sous un matelas). Quant à David Crockett, certains pensent qu'il mourut au combat alors que d'autres, appuyés par le témoignage d'un officier mexicain, pensent qu'il fut fait prisonnier et exécuté comme l'exigeait la loi. Alamo était tombé...
    Le bilan de l'assaut était dramatique, l'Armée Mexicaine payant très cher cette victoire : si les 189 défenseurs du Fort furent tués, Santa Anna vit son armée amputée de plusieurs centaines de soldats.
    Conclusion

    Alamo - The Alamo - 1960 180px-Santaanna1

    Le général Antonio Lopez de Santa Anna

    Au grand dam du général Santa Anna et du gouvernement central, la chute d'Alamo n'effraya pas les insurgés. Bien au contraire, ses défenseurs devinrent des martyrs dont la mort ne put rester vaine. Travis, qui emmena ses hommes à une mort certaine, occasionna non seulement des pertes importantes affaiblissant l'armée mexicaine, mais il l'aura également retardée dans son avancée vers le nord destinée à nettoyer le Texas de tous les insurgés. Plus au nord, ce délai permit au Général Sam Houston de recevoir des renforts en hommes, vivres, armes, munitions et argent des États-Unis et de constituer une armée qui défit celle de Santa Anna quelques semaines plus tard à San Jacinto dont la vallée raisonne encore du cri de ralliement « Remember Alamo! ». Prisonnier, le général mexicain (qui n'était alors pas Président de la République) dut se résoudre à donner l'ordre à ses troupes de quitter le Texas en échange de sa vie. Ordre qui n'aurait pas dû être appliqué par une armée dont le chef était prisonnier. Il ne faut pas oublier que le gouvernement mexicain en envoyant une armée défendre l'intégrité de son territoire ne faisait que son devoir. Devant la puissance naissante des États-Unis que pouvait faire un Mexique en retard d'une guerre (les Mexicains utilisaient des armes qui avaient servi à Waterloo). Napoléon Ier l'avait bien compris en vendant la Louisiane. Plus tard la guerre mexicano-américaine le confirmera.
    Il serait abusif par ailleurs de sanctifier Alamo, car le désir du Texas de s'affranchir du Mexique procédait aussi d'un refus de sa part d'abolir l'esclavage comme l'avait décidé le Mexique en 1829.
    Illustrations


    De ce fait, l'évènement a été illustré de nombreuses fois par le cinéma américain, parmi lesquelles :






    • Farid AMEUR, "La victoire ou la mort!": les derniers jours de Fort Alamo, Paris, Larousse, collection "l'histoire comme un roman", 2007.
    • Remember The Alamo : de la légende à l'Histoire, Alain Sanders, Éditions de Paris, 2006, ISBN 2-85162-185-8

      Mi Historia militar y politica 1810-1874 - A. Lopez de Santa Anna - Editora Nacional, México 1973
      Historia sinoptica de México De los Olmecas a Salinas - Luis Pazos ISBN 968-13-2560-5 edit, Diana - Mexico
      México a través de los siglos 5 tomos México - Vicente Riva Palacio 1889
      Voir aussi

      Notes
      Liens internes
    • Mission Alamo
    • Histoire du Texas



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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeMer 14 Nov - 14:36

    Le bleu de l'été


    Original Green Leaves of Summer


    Chanson d'aprés une musique de Dimitri Tiomkin (BO Alamo)




    Chanté en français par John Williams










    LE BLEU DE L'ÉTÉ
    Paroles: D. Tiomkin, P.F. Webster, fr: Henri Contet, musique: D. Tiomkin, P.F. Webster, 1961


    Le temps d'une larme
    Le temps d'un sourire
    Le temps les efface
    Mais toi tu es là
    Et c'est moi qui regarde
    Dans tes yeux où s'attarde
    Cet amour qui nous garde
    Le bleu de l'été
    Le temps s'éparpille
    Le temps se gaspille
    De fil en aiguille
    Les jours font les nuits
    Mais des nuits éternelles
    Quand c'est toi qui m'appelle
    Jusqu'à la citadelle
    Du bleu de l'été

    Le temps d'une larme
    Le temps qui efface
    Le temps qui désarme
    Le temps d'en finir

    Et c'est moi qui regarde
    Dans tes yeux où s'attarde
    Cet amour qui nous garde
    Le bleu de l'été


    Dernière édition par le Mer 14 Nov - 14:50, édité 1 fois
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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeMer 14 Nov - 14:47

    Green Leaves of Summer - The Brothers Four


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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeMer 14 Nov - 14:49

    By the great Frankie Laine


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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeMer 14 Nov - 14:52

    Voice Male - The Green Leaves Of Summer. A capella


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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeJeu 15 Nov - 9:21

    DOSSIER ALAMO


    Christophe Lambert est fasciné depuis toujours par le siège héroïque de Fort Alamo (un épisode de la guerre entre le Texas et le Mexique, porté à l'écran par John Wayne qui interprétait aussi le rôle de Davy Crockett).

    Sommaire du dossier :

    Alamo - The Alamo - 1960 Prive%20of%20freedom-b
    Image tirée du film Alamo, the Price of Freedom.





    • Interview de Christophe Lambert
      " Alamo, c'est mon Rosebud à moi ! "

    • Journal de voyage
      En 1997, Christophe Lambert est allé au Texas visiter les ruines du fort à San Antonio et la reconstitution réalisée à Brackettville par John Wayne pour les besoins du film.

    • Liens proposés par Christophe Lambert sur la réalité historique, sur le film de John Wayne et sur le thème SF des voyages dans le temps
    • Les roughs de Manchu commentés par Christophe Lambert
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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeJeu 15 Nov - 9:27


    " Alamo,
    c'est mon Rosebud à moi ! "

    interview de Christophe Lambert


    Cat (webmistress du site) : Bonjour Christophe. Dans la postface de Souviens-toi d'Alamo !, tu écris que tu as découvert le film à l'âge de cinq ans ! Je me doute que cela a dû être un choc pour l'enfant que tu étais, car Alamo est un film plutôt violent. Tes parents te laissaient tout voir à la télévision ?

    Christophe Lambert : Ils ne me censuraient pas grand chose, c'est vrai. Mais il faut dire que "j'encaissais" bien la violence. J'ai toujours aimé ça. Dans les fictions, j'entends. Dans la réalité, je ne me suis jamais réellement bagarré, je n'ai pas d'armes chez moi, je n'aime pas la corrida, ni la chasse, et je suis le genre de gars à tomber dans les pommes s'il se coupe le doigt avec un couteau de cuisine ! Les enfants ont besoin d'exprimer la violence qui bouillonne en eux. Je vais parfois dans des classes. Il y a un exercice sympa qui consiste à demander aux gamins d'imaginer la fin d'une histoire que vous avez commencée. Je t'assure que ça finit presque toujours en bain de sang. Les enfants sont incroyablement "gore" !!! Je crois que c'est dans la nature humaine et que ça ne fait pas d'eux forcément des psychopathes en puissance. Je suis pour une utilisation responsabilisée de la violence dans les fictions... Bref, pour en revenir à Alamo, mes parents m'ont laissé regarder le film parce que j'adorais John Wayne et parce que j'étais un grand fan de Davy Crockett. Ma mère et ma grand-mère m'avaient lu tous les romans de la série en Bibliothèque rose !

    Alamo - The Alamo - 1960 Dessin_alamo_christophe
    Alamo vu par Christophe à 6 ans

    Alamo - The Alamo - 1960 Biblio%20rose-b




    Cat : Avec le massacre final, on est pourtant loin de la Bibliothèque rose !

    Christophe : Je connaissais le dénouement du siège d'Alamo, je n'ai donc pas été traumatisé. Même si tout le monde meurt à la fin, je ne trouve pas cela déprimant. Les héros ont fait du mieux qu'ils ont pu, et de leur défaite naîtra une victoire future. J'en ai retiré l'idée qu'un échec n'est pas à craindre, du moment qu'on est en règle avec soi-même. Enfin… c'était quelque chose de plus diffus bien sûr, parce que, formulé comme ça, on dirait une phrase extraite d'un séminaire de " pensée positive " :-)))) . C'est aussi une métaphore de la vie : on sait tous que ça va mal finir mais ce n'est pas une raison pour rester couché et se lamenter. Il est plaisant d'imaginer que, à l'intérieur de nous, il y a un petit fort qui résiste aux " emmerdes ", à la maladie, à la vieillesse. Cela m'évoque l'intro de Citizen Kane d'Orson Welles : ce vieillard qui, juste avant de mourir, se raccroche au souvenir de son traîneau, qu'il avait appelé Rosebud ; Rosebud, le secret perdu de son enfance. Eh bien, Alamo, c'est mon Rosebud à moi !

    Cat : Tes coups de foudre artistiques sont surtout cinématographiques ?

    Christophe : J'ai découvert le cinéma avec les films du mardi soir à la télé, sur la 3. Ah, la musique de Francis Lai avec les yeux en fondus enchaînés... J'ai des souvenirs géniaux de Cinémascope et de Technicolor. Dès que je voyais apparaître le lion de la MGM ou le logo de la Fox, j'étais sûr que j'allais passer une bonne soirée.

    Cat : Tu étais un grand amateur de westerns ?

    Christophe : Oui. Je jouais aux cow-boys et aux indiens bien avant de me prendre pour un chevalier Jedi :-)))) . J'adorais tous les grands classiques : Ford, Hawks… J'en ai gardé le goût des histoires simples en apparence mais solidement charpentées. Plus tard, adolescent, j'ai découvert Sergio Léone et toute la vague " crépusculaire " : John McCabe, les films de Sam Peckinpah… Tout le monde meurt également à la fin de La Horde sauvage, mais ce n'est pas la même problématique que dans Alamo. C'est nettement plus pessimiste. Je ne conseillerais pas La Horde sauvage à des enfants !
    Alamo - The Alamo - 1960 Affiche%20alamo-b

    Cat : Tu n'hésites pourtant pas à faire mourir certains de tes personnages, voire tes héros.

    Christophe : Il y a deux raisons à cela :
    1/ Les lecteurs qui me connaissent un peu savent que je suis capable de zigouiller un ou plusieurs héros, donc cela les met dans une position d'insécurité dès l'ouverture du livre. C'est bon pour le suspense, quoi !
    2/ La mort des héros, si elle est bien amenée, peut aider l'enfant ou le jeune à accepter le concept de la " vraie " mort. Si Alamo m'a tant marqué, c'est aussi parce que je l'ai vu à cinq ans, à un moment où je commençais à appréhender de manière concrète l'idée de la mort : la mienne, celle de mes proches... C'est horrible quand on y pense, complètement effrayant, inconcevable ! Mais de voir que les héros meurent aussi, disons que cela a mieux fait " passer la pilule ". En plus, leur mort était " utile ". C'est pour cette raison qu'il y a beaucoup de personnages qui se sacrifient dans mes bouquins. Pas question qu'un héros se fasse tuer stupidement en traversant la rue au milieu du livre. Je ne ferai jamais ça. En tous cas, pas dans une collection " jeunesse " !

    Alamo - The Alamo - 1960 Affiche%20star%20wars-b



    Cat : Et puis il y a eu Star Wars ?

    Christophe : Oui, un peu plus tard, à dix ans. Star Wars est tombé pile au moment où j'avais envie de voir ce genre de récits initiatiques, dépaysants. C'était plus qu'un film : une porte ouverte sur un univers que l'on pouvait prolonger soi-même à la maison, avec les figurines, ou alors en écrivant la suite des aventures de nos héros préférés. Et puis, visuellement, ça a été une grande claque.

    Cat : Comment as-tu pu concilier cette passion pour le western et la science-fiction, deux genres assez opposés : le passé et l'avenir, l'individu et la société, la nature et la technologie, etc.

    Christophe : La transition s'est faite en douceur. Du horse opera (c'est comme ça que les Américains surnomment le western) au space opera, il n'y a qu'un pas. Il y a beaucoup de western dans Star Wars. D'ailleurs, le plan de la ferme en flammes de l'oncle de Luke Skywalker est un hommage direct à La Prisonnière du désert de John Ford. Sans parler du saloon-cantina ou du personnage de Han Solo, qui est une sorte de John Wayne en plus jeune, un pistoléro… J'adorais également Outland de Peter Hyams, qui reprenait sans vergogne la trame du Train sifflera trois fois. J'ai donc été habitué à l'imagerie SF, à la technologie (la quincaillerie ?), à travers des histoires très classiques. En littérature, j'avais lu Barjavel (qui m'avait enthousiasmé) et Huxley (qui m'avait barbé) mais c'était à peu près tout. En SF, pour la jeunesse, il n'y avait pas grand chose à part Stefan Wul. Jules Verne, c'était quand même assez difficile. Autant aller directement à Pierre Boulle, Wells ou Bradbury... Je ne me suis vraiment intéressé à la SF littéraire que lorsque j'ai commencé à en écrire. Et j'ai découvert Franck Herbert, Dick, Dan Simmons...

    Cat : Ton troisième coup de foudre, si j'en crois la postface de Souviens-toi d'Alamo !, c'est Il était une fois l'homme

    Christophe : Là, c'est mon côté " pédagogue refoulé " qui ressort. J'ai vu cette série pour la première fois en 1978 et depuis, c'est bien simple, je n'ai jamais rien vu d'aussi intelligent à la télévision ! Cette idée de faire voyager les mêmes personnages à travers les époques, c'est tout simplement… génial ! L'Histoire était ma matière préférée à l'école. Les histoires vraies sont souvent hallucinantes. Le Titanic, par exemple, et la succession de petites erreurs qui conduisent à la catastrophe : c'est incroyable comment tous les éléments se goupillent dramatiquement, comme dans un scénario ! Et puis après Il était une fois l'homme, il y a eu Il était une fois l'espace, que je suivais également avec assiduité.

    Cat : Nous revoici en pleine science-fiction.

    Christophe : D'ailleurs je crois que c'est le seul dessin animé français de science-fiction, avec les longs-métrages de René Laloux. J'étais particulièrement séduit par l'univers, le design des vaisseaux, des équipements futuristes. Comme je faisais mes propres BD de SF, je recopiais ces graphismes extraordinaires pour m'entraîner à dessiner. Je savais qu'ils étaient signés Manchu. Je trouvais ce nom bizarre. Des années plus tard, pour la couverture de mon premier roman SF La Nuit des mutants, Denis Guiot m'a soumis une liste d'illustrateurs. Quand j'ai vu Manchu sur cette liste, j'ai crié " Je le veux lui !!! Lui !!! " :-)))) . Depuis nous sommes devenus amis et il dessine (presque) toutes mes couvertures SF. Mango nous laisse réfléchir ensemble aux illustrations, et je les en remercie au passage car toutes les maisons d'édition ne sont pas aussi conciliantes. En fait, le choix de mes couvertures Autres Mondes se fait à quatre, avec Denis Guiot mon directeur de collection et Elisabeth de Lambilly-Bresson mon éditrice.

    Alamo - The Alamo - 1960 Manchu%20plagi%E9-b
    Un plagiat éhonté de Manchu (Il était une fois l'espace)
    par Christophe, à l'âge de 10 ans


    Cat : C'est à cause de ce côté " pédagogue refoulé " qu'il y a presque toujours une partie un peu documentaire dans tes histoires ?
    Christophe : Oui. J'adore distiller des choses authentiques au milieu de la fiction. Et je crois que les gens aiment bien apprendre des choses tout en se divertissant. En France, celui qui a le mieux réussi ce mariage, c'est Bernard Werber avec Les Fourmis. Bon, d'accord, il vend un peu plus de livres que moi :-)))) . Michael Crichton est également très fort à ce petit jeu là. En B.D., je pense immédiatement à Hergé ou Jacobs. Le plan détaillé de la fusée dans Objectif Lune s'inscrit tout à fait dans cette tradition " documentée " qui remonte à Verne. Cette volonté de l'authenticité (même fabriquée) est très payante en SF, car elle permet aux auteurs de s'appuyer sur du concret avant d'extrapoler. C'est un tremplin pour l'imagination. Et puis en SF, on doit convaincre doublement le lecteur de la crédibilité de ce qu'on lui propose. Chez nous, il n'y a pas que les personnages qui sont inventés, il y a aussi le contexte ! Tous les moyens sont donc bons pour que " ça ait l'air vrai " !

    Alamo - The Alamo - 1960 Alamo

    Cat : Dans tes romans (La Nuit des mutants, Titanic 2012, Le Souffle de Mars, Souviens-toi d'Alamo !), tu aimes placer tes personnages dans des situations extrêmes qui vont révéler leurs qualités ou leurs défauts. Est-ce parce que, toi-même, tu te demandes comment tu réagirais dans une telle situation ?

    Christophe : Complètement. Le problème du choix moral est au cœur de mes romans, tout comme il est au cœur de l'histoire d'Alamo, de celle du Titanic, ou encore de tout ce qui touche à la Résistance. Ce sont des sujets qui me passionnent. Comment l'idée que l'on se fait de nous (le vernis narcissique) réagirait-elle face au danger ? Serais-je rentré dans le maquis en 40 ? Je n'en sais rien. A fortiori maintenant que je suis père de famille ! Je crois que c'est Bruno Bettelheim qui disait que les enfants ont besoin d'histoires se passant dans un contexte extraordinaire pour ensuite les transposer dans leur univers quotidien. On est confronté à des choix moraux tous les jours. Bien sûr, c'est rarement aussi extrême que les dilemmes du type : " Est-ce que je dois sacrifier ma vie pour sauver ma planète ? ", comme dans Le Souffle de Mars. Mais, même dans les choix les plus insignifiants, il y a souvent le côté obscur (la facilité, la compromission, le mensonge) et l'autre côté, le bon. A ce niveau là, la métaphore de la Force dans Star Wars est une trouvaille géniale !


    Cat : Il y a quelques années, tu es allé au Texas visiter Alamo : les ruines de la vraie mission, enclavées dans le San Antonio moderne, ainsi que le décor de cinéma construit par John Wayne à Brackettville (voir le "Journal de voyage au Texas"). Comment as-tu vécu ce voyage aux sources de ton imaginaire ?

    Christophe : Ah, c'était formidable ! Ce qui est incroyable avec les Etats-Unis, c'est qu'on a l'impression d'être dans un film en permanence : les décors, les voitures de police avec leur gyrophare, les motels au bord d'interminables routes… On est comme le héros de La Rose pourpre du Caire de Woody Allen : on rentre dans l'écran de cinéma ! La vie est courte ; j'essaie de réaliser mes rêves de gosse pendant qu'il en est encore temps. Bosser avec Manchu ou avec Albert Barillé (le créateur de Il était une fois l'homme, avec qui j'ai travaillé sur un projet de série télé), ce sont pour moi des rêves de gosse. Le voyage au Texas en était un autre… C'était une sorte de pèlerinage, très émotionnel. Curieusement, j'avais l'impression d'avoir toujours connu ces endroits. Pas seulement parce que je les avais vus à la télé ou en photo. Cela ressemblait davantage à une impression de " déjà vu ", les fameux " souvenirs-écrans " freudiens…. En fait, je crois que certaines histoires parlent directement à votre inconscient. C'est comme lorsque vous rencontrez la femme (ou l'homme) de votre vie : vous avez ce pincement au cœur qui ne trompe pas. C'est pour cela que dans la postface de Souviens-toi d'Alamo ! je parle de coup de foudre artistique.
    (Interview réalisée par mail en août 2002)
    © Catherine Pénard-Guiot 2002
    Alamo - The Alamo - 1960 S%E9pia-e

    Christophe Lambert et Marie, sa compagne... dans une autre vie .
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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeJeu 15 Nov - 9:32

    En 1997, je réalisais un rêve de gosse : me rendre au Texas, à San Antonio, pour contempler les vestiges de Fort Alamo, ainsi qu'à Brackettville (deux cents kilomètres … la porte à côté à l'échelle des USA), là où, en 1959, John Wayne fit construire une reconstitution du célèbre fort pour les besoins de son film. J'étais accompagné dans ce pèlerinage par deux amis, Laurent et Gilles, ainsi que par ma compagne, Marie, qui tint notre " journal de bord " et dont voici quelques extraits :
    UN VOYAGE AU TEXAS
    (extrait)

    Mercredi 15 octobre
    Arrivés à San Antonio dans le coucher du soleil, après six heures de vol quand même (départ de New York). Nous avons loué une voiture. Une fois que Gilles s'est habitué à la boîte automatique, on parvient à trouver un Motel 6 dans une zone industrielle sillonnée d'autoroutes.
    Après avoir déposé les bagages, on part faire un tour en ville où nous découvrons la " Venise du Texas ", c'est à dire les canaux de San Antonio (le centre ville), bordés de restaurants et de boutiques. Cela ressemble un peu aux " Pirates des Caraïbes " de Disneyland. Sympathique, mais très kitch. Et bien sûr, j'allais presque oublier qu'avant les canaux, nous sommes allés directement à Alamo, une grande place où trône la chapelle, étrange vestige perdu au milieu des buildings. C'est le seul bâtiment d'époque, avec les casernements qui courent sur sa droite. Ils ont été transformés en musée, tout comme la vieille église. Derrière, dans le jardin (l'ancien corral), il y a une boutique de souvenirs… et beaucoup d'écureuils en liberté


    Alamo - The Alamo - 1960 Texas%201

    Photo 1 : Les canaux de San Antonio, la " Venise du Texas "

    La chapelle est magnifique sous la pleine lune. Tout paraît si calme. Il est difficile de croire que 160 ans plus tôt, des gens se sont entretués ici, à la baïonnette. Davy Crockett (le vrai, pas un acteur de cinéma !) est peut-être tombé à l'endroit même où nous marchons. Au loin, on distingue l'enseigne lumineuse du " Crockett Hôtel ".
    Christophe réalise son rêve. Enfin.
    Ce lieu, simplement historique pour nous, est pour lui, je le sais, un havre sacré où prend racine une partie de son être profond. Il est ému aux larmes comme lorsqu'on retrouve un objet précieux de son enfance qu'on a cherché pendant des années. Nous sommes touchés à notre tour de le voir si heureux de fouler au pied son " sanctuaire privé ". Peut-être que chacun de nous en a un à trouver aussi.
    Nous parlons ensuite pas mal d'Alamo. Je dois dire que je n'ai jamais vraiment compris cette fascination qu'il a toujours eu pour ce fait d'armes qui m'apparaît comme un acte suicidaire pour repousser les Mexicains ; ceux-ci ne cherchaient, somme toute, qu'à récupérer un territoire qu'on leur avait pris. Ce sacrifice spectaculaire a eu l'avantage décisif pour les Etats-Unis d'avoir fait définitivement des Mexicains les méchants de l'histoire du Texas et d'avoir ainsi galvanisé l'esprit patriotique des Texans.
    Mais si je me focalise sur l'aspect politique, Christophe, lui, trouve dans cette histoire quelque chose plus en rapport avec l'humain. Ce sont les liens qui unissaient ces hommes et leurs motivations profondes qui le touchent. Il m'apparaît, en y pensant, que le personnage de Davy Crockett a quelque chose de vraiment fascinant parce que, lorsqu'on est enfant, il nous est présenté comme un héros de fiction, un aventurier mythique, et tout à coup, on apprend qu'il est mort pendant le siège d'Alamo, en héros là aussi, et on prend tout à coup conscience qu'il a existé réellement. C'est un personnage à la Peter Pan avec un pied dans l'imaginaire enfantin et un pied dans le monde réel. Je crois que c'est peut-être ça qui a quelque chose de magique et qui a envoûté Christophe enfant. La mort dans cette histoire est en quelque sorte sublimée et cela fait peut-être de cet endroit, pour lui, comme un îlot d'éternité, un lieu au seuil du réel…

    Alamo - The Alamo - 1960 Texas%202


    Photo 2 : En plein cœur de San Antonio : la chapelle d'Alamo, le bâtiment le plus visité du Texas. Le célèbre pignon bosselé date de 1846, tout comme les fenêtres latérales, en hauteur. A l'époque de Davy Crockett (1836), la chapelle n'avait même pas de toit. A l'intérieur : des armes authentiques, la correspondance de Travis, sa bague, un Bowie knife (le couteau de Jim Bowie) et un gilet bariolé ayant appartenu à Crockett…Sur la photo, on distingue, à gauche, les restes de casernements en vielles pierres, les longs barracks. Derrière : la poste et le Emily Morgan Hôtel.

    Jeudi 16 octobre.
    Le matin, nous nous levons vers 6h30 et les garçons piquent une tête dans la piscine… au bord de l'autoroute.
    Christophe fait des recherches pour un futur roman à la bibliothèque des Daughters of Republic of Texas, tout près de la chapelle. Il trouve des documents rares, et même un script de travail annoté par John Wayne.
    L'après midi, nous flânons près d'Alamo, regardons le " merchandising " (tee-shirts, tasses, posters, etc.), et visitons le marché mexicain. A 18h00, nous assistons à une projection en Imax de la reconstitution de la bataille de 1836. Ce film (une sorte de " docu-drama " de 45 minutes) s'appelle The Price of Freedom. Il est plus fidèle à la réalité que celui de John Wayne, mais moins grandiose.
    On va dîner dans un grand restau mexicain (Mi Tierra) pas cher et très bon, avec des mariachis qui vous chantent la sérénade à chaque plat. Chose curieuse : il paraît que San Antonio est la plus grande ville des USA et pourtant on a l'impression que, en dehors du centre ville, personne n'y vit. C'est la croix et la bannière pour trouver un magasin d'alimentation !


    Vendredi 17 octobre
    Ce matin nous nous réveillons en pleine forme, prêts pour partir à l'aventure vers Brackettville.
    C'est une route presque toute droite, immense, qui nous y mène à travers un paysage piqueté de petits arbres et de buissons à perte de vue. Nous sommes déjà en plein western.
    Les villes que nous traversons se composent d'une seule rue bordée de mobil-homes, de commerces cubiques. Aucun bâtiment n'a d'étages et tous sont très espacés. Des busards tournoient dans le ciel limpide.
    Il y a très peu de circulation en dehors de quelques gros camions rutilants. Chaque village évoque ici les tableaux d'Edward Hopper. Les arbres rapetissent au fur et à mesure de notre avancée.
    Enfin, en milieu de journée, nous atteignons le Fort Alamo de cinéma, que l'on peut visiter pour 6 dollars (il se trouve dans le ranch d'un dénommé Happy Shahan). On y accède par une piste caillouteuse. Une fois sur place, on a l'impression d'avoir remonté dans le temps.
    Nous sommes seuls et c'est magnifique.


    Alamo - The Alamo - 1960 Texas%203

    [center]Photo 3 : Christophe, euphorique, devant la " fausse " chapelle. L'herbe a envahi ce vieux décor de cinéma. La croix en forme de X, installée au dessus du fronton par le directeur artistique de John Wayne, Alfred Ybarra, a disparu. En 1986, les décorateurs du film The Price of Freedom ont comblé les fenêtres latérales pour mieux coller à la réalité historique. Par contre, ils ont laissé le pignon légèrement surélevé (compromis initié par Ybarra), pour garder un " lien de parenté " visuel avec la chapelle restaurée de San Antonio. A droite, la palissade tenue par les gars du Tennessee.

    Alamo - The Alamo - 1960 Texas%204

    Photo 4 : Contrechamp de la photo précédente. Je me restaure. Sur la gauche de l'image : les casernements du sud (c'est là que Jim Bowie a été achevé), avec l'entrée principale. A droite : le mur ouest. Au milieu : un faux puits. Le terre-plein central, sur lequel, Wayne effectue quelques cascades dans le film, a disparu.

    Photo 5 : La chapelle, vue de derrière. Seule la façade date de 1959 (Une bonne partie du bâtiment explosant avec Wayne à la fin du film). Le reste de ce décor date de 1986, toujours pour les besoins de The Price of Freedom. Gilles se trouve sur la rampe où étaient placés les canons. Sur la droite, la sacristie, où les non-combattants (femmes et enfants) étaient réfugiés. Les cinéphiles reconnaîtront ici le repaire des méchants, dans le récent western Belles de l'ouest, avec Andie McDowell. Tout l'arrière du fort (le jardin, le corral) a servi de décor pour les scènes finales de ce film

    Alamo - The Alamo - 1960 Texas%205
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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeJeu 15 Nov - 9:34

    UN VOYAGE AU TEXAS
    (suite)

    On se promène dans le fort. Christophe revit le film, un walkman sur les oreilles (il écoute la B.O.), et nous allons même jusqu'à prendre des poses d'acteurs pour certaines photos.
    Alamo - The Alamo - 1960 Moi%20+%20chapelle

    Photo 6 : Christophe hante les moindres recoins du fort.
    Alamo - The Alamo - 1960 Texas%206

    Photo 7 : Gilles aide Christophe à concrétiser un vieux fantasme : se faire clouer sur la porte de la chapelle. Vous avez dit " cinglé " ?


    Nous pique-niquons à l'ombre de la chapelle parce que ça cogne.
    Toujours pas un chat. Christophe a l'air tellement heureux d'être ici, il hante les moindres recoins du fort.
    Huit cents mètres plus loin, nous découvrons la reconstitution de San Antonio, un village western qui a servi pour de nombreux films et séries télé ces quarante dernières années (Bandolero, Les Deux Cavaliers, l'excellente série Colorado et bien sûr la mini-série Texas, toutes les deux adaptées de James A. Michener). Ce décor a beaucoup changé depuis John Wayne, mais on reconnaît quand même l'église San Fernando et la Cantina…


    Alamo - The Alamo - 1960 Texas%207

    Photo 8 :Le village-western de San Antonio, au sud du fort (alors que dans la réalité, il se trouvait à l'ouest). On aperçoit, depuis le porche ombragé de la Cantina, l'église de San Fernando. Les scènes censées se dérouler dans le sous-sol de l'église furent tournées dans le rez-de-chaussée de celle-ci (les acteurs descendaient un faux morceau d'escalier qui ne menait en fait nulle part).
    Alamo - The Alamo - 1960 Texas%208

    Photo 9 : La rue principale de ce décor (très animée, comme on peut le voir !)

    Il y a un musée " John Wayne " avec plein de photos du tournage d'Alamo. Le gardien des lieux, Richie Curilla, est un authentique fan du film, comme Christophe, mais en plus fou. Il a quitté la Pennsylvanie à l'âge de seize ans pour venir vivre ici. Il discute avec Christophe de scènes coupées au montage, d'anecdotes de tournage, etc.
    A regrets, nous reprenons la route qui file toute droite, déserte, à travers une immensité buissonneuse.


    Alamo - The Alamo - 1960 Texas%209

    Photo 10 : On the road, au milieu de nulle part.


    © Marie Eynard et Christophe Lambert
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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeMer 5 Déc - 0:37

    the alamo theme music/guitarre acoustique


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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeMer 5 Déc - 0:38

    Johnny Cash - Remember the Alamo


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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeMer 12 Déc - 8:51

    The Alamo - The Green Leaves Of Summer - Original Soundtrack

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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeLun 24 Déc - 16:57

    Frankie Avalon - Ballad Of The Alamo -
    Franke Avalon Joue le jeune Smitty dans THE ALAMO in 1959, Released in Oct.1960...






    Dernière édition par Admin le Ven 16 Mai - 6:35, édité 1 fois
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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeLun 24 Déc - 17:00

    Autre trés jolie version acoustic


    colin rudd - ballad of the alamo



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    MessageSujet: Alamo   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeVen 4 Jan - 14:40

    Une interview du "Duke" a propos du film ALAMO

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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeVen 4 Jan - 17:31

    Super merci Raoul, je crois que l'ITW est faite par François Chalais, peut-etre lors d'un festival de Cannes.



    :Merci:
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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeSam 5 Jan - 14:32

    sympa... par contre le cadreur silent
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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeMar 8 Jan - 17:30

    Excellente vidéo, superbe interview, grand merci à toi Raoul Very Happy
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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeVen 15 Fév - 10:11

    Bande d'annonce The Alamo

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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeDim 24 Fév - 21:53

    Je m'étais jeté sur la VHS version longue que je conserve soigneusement car il n'y a pas encore son équivalent en DVD.

    S'il semble que Crockett ai été fait prisonnier et soit mort plus tard exécuté, aucun doute ne subsiste sur le fait que tous soient restés de leur plein grés, conscients d'une mort inévitable.

    Magnifique film.
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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitimeMer 12 Mar - 20:52

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    MessageSujet: Re: Alamo - The Alamo - 1960   Alamo - The Alamo - 1960 Icon_minitime

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