John Wayne, un homme, une légende
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 Le dernier des géants, film "réquiem"

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MessageSujet: Re: Le dernier des géants, film "réquiem"   Le dernier des géants, film "réquiem" - Page 2 Icon_minitimeSam 21 Juin - 6:06

John.T.CHANCE a écrit:
N'oublions pas qu'il fumait beaucoup aussi

Harry carey Junior raconte dans son livre qu'il fumait ( le Duke) cigarettes sur cigarettes, au point d'en voler à tout le monde haha
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MessageSujet: Re: Le dernier des géants, film "réquiem"   Le dernier des géants, film "réquiem" - Page 2 Icon_minitimeDim 22 Juin - 11:28

Bien sûr, Ethan, je pense que tout le monde sur ce forum connait l'histoire du cancer du poumon de Wayne, son opération en 64, "I licked big C" etc.
Je voulais parler du cancer de l'estomac qui l'a emporté, et qui n'a été diagnostiqué qu'en décembre 78- donc bien aprés The Shootist- d'aprés sa secretaire et compagne Pat Stacy (page 144 de son livre "Duke, a love story"), ce qui est confirmé par Pilar Wayne dans son livre "My life with the duke" page 269.
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celtic charlie
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MessageSujet: Re: Le dernier des géants, film "réquiem"   Le dernier des géants, film "réquiem" - Page 2 Icon_minitimeJeu 18 Sep - 0:47

Comment dire exactement :

J'aime ce film pour son coté hommage...
pour cette fin dans le fracas des armes plutôt que dans un lit... allant plus dans l'image du gunfighter qu'il représente...
parce qu'il y a le Duke...

Et je ne l'aime pas parce que c'est le dernier...
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MessageSujet: Re: Le dernier des géants, film "réquiem"   Le dernier des géants, film "réquiem" - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Mar - 3:29

Ce très beau western crépusculaire fait un bilan très contrasté de la légende de l’Ouest, quelque part entre hommage respectueux envers les pionniers et condamnation de toute forme de violence. John Wayne y trouve l’un de ses rôles les plus poignants.

L’argument : Les derniers jours d’un célèbre tireur, légende de l’Ouest, qui vient d’apprendre qu’il va mourir d’un cancer.

Notre avis : Contrairement à ce qui a été souvent colporté, Le dernier des géants (1976) n’a pas été conçu par ses créateurs afin d’offrir une œuvre testamentaire à un John Wayne atteint d’une maladie incurable. Tout d’abord, le rôle de ce pistolero vieillissant rongé par un cancer en phase terminale a été offert à de nombreux autres acteurs avant qu’il soit finalement interprété par John Wayne. Ensuite, le comédien n’était pas malade au moment du tournage puisque son cancer a été soigné durant les années 60, avant de se déclarer à nouveau en 1979. Toutefois, la proximité entre le personnage et le vécu de l’acteur a sans nul doute facilité l’implication du Duke qui connaissait les tourments physiques éprouvés par un homme rongé par la maladie. Pour ce qui est de Don Siegel, il n’est pas étonnant de le retrouver à la tête d’un western aussi introspectif tant il a prouvé son savoir-faire dans le huis-clos étouffant avec Les Proies (1971) qui demeure à ce jour son chef d’œuvre absolu.

Là où des cinéastes comme Andrew V. McLaglen utilisaient des stars vieillissantes dans des films commerciaux datés et anachroniques, Don Siegel se sert de la vieillesse de son casting (John Wayne est secondé par James Stewart, Lauren Bacall et Richard Boone) pour traiter un sujet qui allait devenir récurrent dans le western contemporain : la fin d’un monde sauvage qui bascule du côté de la civilisation moderne. Alors que le pistolero incarné avec beaucoup de nuances par John Wayne représente parfaitement cette génération de pionniers qui imposaient leur présence par les armes, les autres personnages lui rappellent sans cesse qu’il n’a plus sa place dans une société américaine en train de se normaliser. Le cancer qui ronge le personnage n’est finalement que la métaphore de cette civilisation moderne en construction au début du 20ème siècle.

Don Siegel en profite donc pour rendre hommage à ces hommes qui ont construit la nation américaine, tout en se moquant ouvertement des puissances de l’argent (les médias, les hommes politiques ou encore les autorités locales sont raillés). Si l’on sent une certaine nostalgie vis-à-vis de ce monde finissant, Don Siegel en profite toutefois pour mettre en pièce la légende de l’Ouest. Non seulement tuer un homme n’est pas une activité amusante comme le laissent supposer ceux qui ont écrit l’histoire de l’Ouest, mais la dernière séquence où le jeune Rogers (Ron Howard, très sobre) finit par jeter à terre son pistolet avec un air de dégoût vient à point nommé pour rappeler que toute forme de violence est condamnable. Clint Eastwood s’en souviendra plusieurs années plus tard avec son Impitoyable (1992), largement inspiré de l’œuvre de son mentor Don Siegel. Emouvant par la proximité qui s’établit entre le parcours du personnage et la mort prochaine de John Wayne (il décède vraiment d’un cancer en 1979 et Le dernier des géants fut son dernier film), cette œuvre crépusculaire fait partie des très beaux westerns révisionnistes des années 70. Son échec en salles lors de sa sortie n’en est que plus décevan
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MessageSujet: Re: Le dernier des géants, film "réquiem"   Le dernier des géants, film "réquiem" - Page 2 Icon_minitime

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