(She wore a yellow ribbon). Avec : John Wayne (Le capitaine Nathan Cutting Brittles), Joanne Dru (Olivia Dandridge), John Agar (Lt. Flint Cohill), Harry Carey Jr. (Lt. Ross Penell), Ben Johnson (Sgt. Tyree), Victor McLaglen (Sgt. Quincannon), Mildred Natwick (Aby Allshard), George O'Brien (Major Mac Allshard). 1h43. Voir : Photogrammes
1876. Au lendemain de la défaite subie à Little Big Horn par le général Custer. Les tribus indiennes fortes de leur victoire se sont regroupées multipliant les accrochages autour des bastions avancés de l'armée fédérale. Fort Starke abrite ainsi une garnison de cavalerie au bout du monde.
Le capitaine Nathan Brittles vient d'y atteindre l'âge de la retraite. Mais avec cette dernière, une ultime mission l'attend. Il doit escorter jusqu'en lieu sûr madame Allshard, la femme du commandant du fort, et sa nièce Olivia, afin que toutes deux gagnent une région moins dangereuse. Pour cela, Brittles est accompagné de Cohill et de Pennell, ses lieutenants, qui n'ont d'yeux que pour la belle Olivia.
En choisissant la sécurité des femmes, Nathan va perdre sur tous les terrains.Pour ne pas affronter les Indiens, il a voulu faire un long détour, et ceux-ci vont l'attaquer par surprise. Quand il arrive au relais de diligence, il a pris une demi-journée de retard, il a manqué le rendez-vous avec la diligence mais aussi la relève d'un poste avancé. Celui-ci a subit l'assaut des Cheyenne ; Il n'y a plus qu'à constater le désastre, enterrer les morts, recueillir deux enfants orphelins et soigner sous un violent orage un soldat blessé.
L'unique solution est de ramener les deux femmes au fort. Le soir à l'écart du camp, le lieutenant Cohill tente de faire la paix avec Olivia : "Un soldat ne doit jamais s'excuser c'est un signe de faiblesse" lui a appris le capitaine. Pourtant il s'excuse et elle pardonne. Pennell, le rival, les surprend, le défie et le contraint à se battre. Nathan survient pour les rappeler à l'ordre - Les Indiens sont tout proches et il expédie l'imprudente demoiselle au camp. Seul maintenant avec les deux hommes, il surveille les environs, découvre un surprenant rendez-vous entre le trafiquant d'armes Rynders et un jeune chef indien. Rynders, méprisant, sûr de lui, fait du chantage pour augmenter les prix. Le chef indien excédé mais impassible, lui décoche une flèche en plein cœur. Rynders s'effondre. Ses hommes tentent de fuir mais sont massacrés sous le regard impuissant et écoeurés des trois officirs. Le lendemain Cohill est chargé de constituer une arrière-garde afin de freiner l'arrivée des Indiens. Consciente du danger que court le lieutenant, Olivia lui avoue son amour. Nathan et sa troupe rentrent à Fort-Starke. Nathan reconnaît l'échec de sa dernière mission, mais il a encore le temps d'une dernière tentative. A l'aube il quitte le fort sans arme et en civil accompagné d'un clairon . Il essaie de négocier une trêve avec "Poney qui marche" mais celui-ci n'a plus de pouvoir. Celui-ci reste entre les mains du jeune chef indien qui a ramené les armes, bien décidé à en découdre. Nathan rejoint son camp sur ce nouveau constat d'échec. Pu avant minuit, il est encore capitaine, il sonne la charge (celle qui a donné le titre français au film) et lance la cavalerie par surprise à travers le campement des indiens. Dans une cavalcade au grand galop, ses troupes tirant en l'air font fuir les chevaux indiens de tous cotés rendant impossible toute riposte cheyenne. Nathan à l'aube est déjà loi, chevauchant seul vers quelque improbable retraite. Un coursier le rejoint, lui annonce sa promotion au grade de colonel. Un long et majestueux travelling introduit Nathan en habit de poussière qui traverse la salle où une fête a été préparée en son honneur. Il remercie et se retire au cimetière où, cette fois, Olivia ne viendra pas interrompre le monologue devant la stèle de son épouse. Olivia ouvre le bal avec le lieutenant Cohill.
Ford a traité de la défaite subie à Little Big Horn par le général Custer dans Le massacre de Fort Apache un an plus tôt. La charge héroïque constitue le deuxième volet de la trilogie du cycle de la cavalerie qu'il achévera avec Rio Gande un an plus tard.
" Autour du cou, elle portait un ruban jaune… ". La vieille chanson populaire, She wore a yellow ribbon donne son titre au film, devenu en version française La charge héroïque (référence à la charge finale parmi les chevaux).
Comme Le juge Priest du Soleil brille pour tout le monde comme le jeune Lincoln, le capitaine Nathan Brittles a perdu la femme aimée. Ila aussi perdu ses deux filles comme l'indiquent les deux tombes entourant celles de leur mère, disposition qui était déjà annoncée par les trois photos sur une étagère dans la chambre de Nathan. A la nuit tombante, après s'être recueilli sur le sort de Custer et de ses hommes dont la mort vient de lui être annoncée par lettre, il vient lui parler au cimetière. Il confie ses inquiétudes à la disparue : que sera sa retraite ? D'ici là une dernière mission l'attend, il doit conduire la femme du commandant et sa nièce Olivia au relais où elles prendront la diligence.
Il arrose les fleurs de la tombe. Raccord sur la stèle où nous voyons une ombre de femme grandir. Un rapide gros plan fait apparaître la jeune et jolie Olivia, venue offrir des cyclamens pour la défunte. Une plongée sur Nathan le montre se détournant de la morte vers Olivia. Celle-ci après avoir échangé quelques mots avec Nathan le quitte. Sortant par la gauche du plan, elle laisse un grand vide que Nathan ressent lorsqu'il s'adresse à nouveau à la défunte à gauche. "C'est une gentille enfant quand je la vois, je pense à toi."
C'est l'une des scènes où Ford exprime le mieux la transmission des valeurs d'une génération à l'autre, la permanence du dialogue entre les vivants et les mort.
En 1876, après la défaite de Custer à Little Big Horn, la tension s’intensifie sur les frontières de l’Ouest où les tribus indiennes commencent à se regrouper pour partir en guerre. Dans un poste isolé, le capitaine Nathan Brittles (John Wayne), à la veille de prendre sa retraite, doit faire face à ce soulèvement. Ami d’un vieux chef, il fera tout pour éviter que le sang soit versé en effectuant un raid audacieux mais totalement inoffensif. Entre temps, nous assistons au déroulement de la vie quotidienne au Fort, deux jeunes lieutenants se disputant les faveurs de la nièce du commandant (Joanne Dru) ; celle-ci arbore un ruban jaune (le "yellow ribbon" du titre), symbole dans la tradition de la cavalerie américaine que son cœur est déjà pris.
La Charge Héroïque (She Wore a Yellow Ribbon) Réalisé par John Ford Avec John Wayne, Joanne Dru, John Agar, Ben Johnson Scenario : James Warner Bellah, Frank S. Nugent, Laurence Stallings Musique : Richard Hageman Photographie : Winton C. Hoch Montage : Jack Murray Un film RKO USA - 100' - 1949
Second opus de la trilogie "cavalerie" de John Ford, situé entre Le massacre de Fort Apache et Rio Grande, ce film est la plus belle contribution de Ford au western et au cinéma, un poème élégiaque et nostalgique, véritable œuvre d’art dont nous redécouvrons, avec toujours autant de plaisir à chaque nouvelle vision, les innombrables beautés. Il est néanmoins préférable d’avertir ceux qui ne jurent que par le cynisme de Vera Cruz d’Aldrich ou par le réalisme des westerns de Peckinpah qu’ils risquent de ne pas apprécier cette merveille à sa juste valeur. Il est malgré tout difficile de rester insensible devant une si grande conjugaison de talents qui procure une émotion de tous les instants. Peut-être le film dans lequel le génie poétique, humain et pictural de Ford est le plus éclatant. Cette trilogie est basée d’une part sur les récits de James Warner Bellah qui recréa une atmosphère en rapport direct avec l’Ouest des tuniques bleues, et de l’autre par les peintures de Frederic Remington, peintre réputé de la gent militaire au siècle dernier. John Ford nous fait entrer de plein pied dans l’intimité de ses soldats ; nous assistons ainsi à la vie quotidienne de ses hommes, soit en patrouille dans les paysages grandioses de Monument Valley, soit en garnison dans les forts construits pour protéger les frontières encore insoumises de l’Arizona et du Texas. Pour l’occasion, le réalisateur crée tout un petit monde folklorique et pittoresque dans lequel se rencontrent vielles ganaches au cœur tendre, officiers honnêtes et spirituels, sous-officiers buveurs, jeunes recrues impétueuses et courageuses, jeunes et jolies femmes audacieuses, capricieuses et aimantes. La sincérité de Ford emporte l’adhésion et le respect qu’il porte à ses personnages empêche ses films de verser dans la sensiblerie. La chaleur de la vie en communauté sera une des lignes de force de ce film, et quel adolescent n’a pas rêvé, suite à la vision de celui-ci à la télévision, de pouvoir côtoyer et vivre, ne serait-ce qu’un moment, aux côtés de ce groupe d’hommes exemplaire et bon vivant. Solidarité, maintien de la loi et de l’ordre, traditions militaires (le ruban jaune), autant de valeurs qui témoignent de cette foi profonde de Ford dans les rites communautaires qu’il trouvait le mieux représentés dans cette cavalerie américaine qui a su intégrer les anciens ennemis qu’étaient les confédérés et les soldats de l’Union. Vision idyllique certes mais pleine de tendresse, d’humanité, de tolérance et de compréhension, vibrant hommage à ces cavaliers anonymes qui ont participé à la naissance des Etats-Unis d’Amérique. Ford évite ainsi de se jeter la tête la première dans le piège de l’apologie simpliste et balourde du patriotisme (comme c’est souvent le cas dans le cinéma américain actuel)."Faire des films qui témoignent de tant d’amour pour les traditions militaires sans être militariste relève de l’exploit" disait Lindsay Anderson, spécialiste fordien. Ford avait beau ne pas se considérer comme un grand progressiste, il est utile de rappeler que cet homme n’était ni raciste ni intolérant : il emploie pour figurants, dans ce western comme dans les suivants, les Indiens Navajos afin de contribuer modestement à les sortir de la misère. Au lieu de se livrer à une peinture d’un ennemi indien sanguinaire, il peint une nation fière, victime elle aussi de ses contradictions, les jeunes refusant d’écouter leurs aînés Et puis contrairement à son titre français qui pourrait nous faire croire à un film belliciste, peu de morts ici exceptés trois odieux trafiquants d’armes. Au contraire, le ton du film se rapproche plus de son titre original She wore a yellow ribbon : phrase conjuguée au passé qui annonce la nostalgie, celle d’un monde révolu qu’admirait le réalisateur et celle du personnage principal pour le métier et le groupe qu’il va quitter pour réintégrer la vie civile. La chronique prenant souvent le pas sur l’épique, une émotion intense baigne l’ensemble de ce chef d’œuvre. Le génie de Ford transpire à chaque instant mais cependant, il serait injuste d’oublier le talent de Laurence Stallings et Frank S. Nugent, auteurs du scénario. Succession de scènes toutes plus belles les unes que les autres, il est difficile d’oublier celle célèbre, d’une exceptionnelle tendresse, au cours de laquelle dans un formidable et baroque crépuscule rougeoyant de studio, Nathan Brittles se rend sur la tombe de son épouse décédée pour lui raconter ce qu’il a fait de sa journée ; une ombre apparaît et monte sur la pierre tombale, c’est celle d’Olivia, émue, venant lui apporter des cyclamens. Impossible de ne pas garder un souvenir attendri de cet autre moment bouleversant au cours duquel le même John Wayne, effectuant son dernier passage des troupes en revue, reçoit de ses hommes une belle montre en argent ; pour y lire l’inscription gravée à l’intérieur, il chausse de petites lunettes, celles-ci n’arrivant cependant pas à cacher les larmes qui lui montent aux yeux (L’idée des lunettes a été improvisée par l’acteur lors du tournage de la scène). Mais il faudrait aussi parler de ses petits gestes apparemment insignifiants et de ces plans muets qui sont la marque de fabrique de Ford : Brittles tapant sur l’épaule d’Olivia pour la consoler, chiquant pour se donner de la consistance au moment de prendre des décisions importantes… De conception et d’exécution profondément romantique, le film se développe à une cadence sereine, ce qui ne l’empêche pas de comporter de nombreuses scènes d’actions épiques et mouvementées magnifiquement réalisées. Le générique est déjà en soi une petite merveille : le fameux ruban jaune flotte tout du long accompagné par la chanson-titre chaleureusement entonnée par un chœur d’hommes qui pourrait être celui des soldats. Le film s’ouvre ensuite directement sur la superbe chevauchée d’une diligence emballée et sans conducteurs et se termine par la fameuse charge pleine de fougue et de vigueur. La scène de la poursuite de Ben Johnson par les Indiens est même tellement parfaite que Ford la retournera quasiment telle quelle dans Le convoi des braves sans presque y changer un angle de prise de vue. La belle composition de Richard Hageman, mélange de thèmes tendres, épiques et de chansons traditionnelles sert admirablement le film ainsi que la somptueuse photo de Winton C. Hoch à l’oscar amplement mérité. L’irréalisme flamboyant des couleurs procure une joie sans aucune mesure : les bleus profonds des uniformes, les rouges des ciels au crépuscule, la beauté des tenues soldatesques et coiffures indiennes, tout est d’une beauté confondante. Monument Valley n’a jamais été aussi bien photographié (même la photo de La prisonnière du désert n’est pas aussi renversante) et la perfection des cadrages prouve une fois de plus qu’un film n’a pas obligatoirement besoin du format large pour procurer de l’ampleur aux paysages et à l’action : les images de la troupe avançant à pied sous l’orage ne sont pas prêtes de s’effacer de nos mémoires. La cavalerie est filmée ici par Ford et Hoch dans une sorte de folklore idéalisé : les paysages, les hommes et les chevaux sont tous revêtus de leurs traits les plus séduisants et ce n’est pas pour nous déplaire. Le plaisir visuel est d’autant plus fort qu’il est constamment accompagné d’une intense émotion due à une interprétation hors-pair. Le casting se compose de Ben Johnson en ex-officier sudiste spirituel ; John Agar et Harry Carey Jr, les deux soupirants de la magnifique et espiègle Joanne Dru ; George O’Brien et Mildred Natwick, le major et son épouse ; Victor McLaglen, personnage de sergent pittoresque dont la scène de beuverie est l’une des plus dynamique du cinéma de Ford ; enfin, nous ne pouvons pas finir ce dithyrambe sans parler de John Wayne dans le plus beau rôle de sa carrière, tout du moins le plus émouvant, celui de ce capitaine sur le point de quitter l’armée. A aucun moment, nous ne pensons que l’acteur était beaucoup plus jeune que son personnage et la performance n’en est que plus touchante. Cette interprétation est faite de petites touches, une certaine manière de chiquer, de fumer, de se racler la gorge et de répéter des phrases devenues célèbres comme Ne vous excusez pas, c’est un signe de faiblesse. Tour à tour sévère, drôle, attendrissant, colérique, droit, humain, le Duke prouve ici, s’il en était besoin, qu’il était un formidable acteur. L’une des ambitions du 7ème étant de faire rêver le spectateur, nous ne pouvons décemment pas reprocher à Ford son manque de réalisme, la sincérité de sa vision d’un formidable humanisme n’étant peut-être pas plus fausse que l’excessif cynisme d’autres artistes aussi talentueux. C’est pour cette même raison que la pirouette finale, fortement chargé émotionnellement, ne sent pas la volonté des producteurs de terminer sur une fin heureuse mais est typique du caractère optimiste de Ford à cette période bénie de sa vie, et comme l’a dit Allan Eyles "C’est là la plus attendrissante et la plus pardonnable des happy-ends !" * Une simplicité et une pureté de la mise en scène, un constant ravissement pour les yeux, les oreilles et le cœur, un film éclatant d’humour, rempli de respect et de tendresse pour ses personnages, traité avec vigueur, romantisme, poésie et panache, cette charge héroïque est l’une des plus belles oeuvres que nous ait données le cinéma. Bonus critique : extrait de La grande aventure du western de Jean-Louis Rieupeyrout’ (1964) : "…Ainsi le film permit à l’histoire de se développer sur un plan dynamique et un plan sentimental dont l’étroite alliance colora le style de Ford des teintes retrouvées ultérieurement : tout ce qui peut émouvoir, enflammer, faire vibrer, se rencontra ici sous le joli titre enrubanné, air du folklore militaire particulièrement prisé du réalisateur." * John Wayne edition Henry Veyrier 1976
Vous imaginez un peu ma joie de me retrouver avec le DVD collector de ce qui reste encore aujourd’hui mon film de chevet ! Car il faut bien l’avouer, si certains les trouvent un peu encombrants, les boîtiers des collectors Montparnasse sont de toute beauté. Celui de She wore a yellow ribbon ne vient pas déroger à la règle et à l’intérieur de ce magnifique objet, outre le DVD dans un beau et sobre digipack, nous trouvons un livret de 16 pages superbement maquetté. Il contient de splendides images du film en noir et blanc illustrant des repères biographiques sur John Ford, une belle et courte analyse du film par Clélia Cohen, et enfin une filmographie sélective du grand cinéaste américain. Image : Le DVD reprend le master de la première édition, à savoir le plus beau travail jamais effectué par les Editions Montparnasse que ce soit au niveau restauration ou compression : une copie somptueuse qui nous fait redécouvrir ce chef-d’œuvre absolu dans un confort optimal avec des couleurs flamboyantes jamais vues jusqu’à présent pour ce film sur n’importe quel autre support que ce soit. L’image étant déjà un régal pour les yeux, il était difficile de faire mieux.
Son : En revanche, en plus de la piste mono de très bonne tenue, nous est proposé une piste en Dolby Digital 5.1 discrète et contribuant à donner une encore plus grande clarté à cette bande son. Bref, la quasi-perfection technique à tous les niveaux.
Lui : La charge héroïque est le deuxième film de la trilogie de John Ford sur la cavalerie. Il se déroule à l’époque qui suit celle de Fort Apache, c’est-à-dire juste après la défaite du Général Custer. Nous sommes dans un fort isolé qui est entouré de tribus indiennes sur le sentier de la guerre et dont le capitaine est à quelques jours de la retraite. John Ford nous emmène une fois de plus dans des paysages somptueux pour partager la vie de garnison (1). Son héros est un homme d’expérience, qui cherche à plus comprendre qu’à combattre les indiens. John Wayne, vieilli pour le rôle de quelque vingt années, montre ici de réelles qualités pour incarner cet homme de paix. Plus qu’une vision historique, c’est une réflexion sur le début de la vieillesse que nous propose John Ford : que fait un héros ordinaire quand il est mis à la retraite ? Ford se concentre sur les rapports humains, la complicité entre les générations chez les soldats de métier, la force des sentiments. Cette glorification de la vie militaire pourra bien entendu bloquer certains spectateurs mais il faut aller au delà pour apprécier le cinéma de John Ford, la simplicité d’une grande pureté amplifiée par les décors majestueusement graphiques de Monument Valley. La Charge Héroïque est avant tout un très beau film… Note : Acteurs: John Wayne, Joanne Dru, John Agar, Ben Johnson, Harry Carey Jr., Victor McLaglen Voir la fiche du film et la filmographie de John Ford sur le site IMDB. Voir les autres films de John Ford chroniqués sur ce blog…
joyadamson Duke's friend
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Sujet: Re: La charge héroique - She wore a yellow Ribbon - 1949 Mer 3 Nov - 17:16
Grand et superbe film,..........et grande année 1949, l'année de ma naissance,
lasbugas Duke's friend
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Sujet: Re: La charge héroique - She wore a yellow Ribbon - 1949 Mer 17 Nov - 18:59
lasbugas Duke's friend
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Sujet: Re: La charge héroique - She wore a yellow Ribbon - 1949 Dim 23 Sep - 17:27
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Sujet: Re: La charge héroique - She wore a yellow Ribbon - 1949
La charge héroique - She wore a yellow Ribbon - 1949